Vous vous souvenez sûrement du désherbeur thermique et de son efficacité. C’est un désherbeur assez simple, et un des plus légers, car s’utilise avec des cubes. Nous avons choisi le Foker 45 de Cecotec car avec le double brûleur, il couvre une plus grande surface et permet un travail plus rapide. Côté ergonomie, c’est le mieux avec le porte-bonbonne dorsal, vendu également par le même fabricant.
Fred a augmenté l’ergonomie en nous rajoutant une poignée car à porter à bout de bras, c’est vite fatigant :
Ce désherbage est très efficace mais avec le matériel qu’on avait jusque-là, ne pouvait être effectué que sur des planches nues c’est à dire juste avant que plantes ne sortent de terre (j’ai déjà expliqué ça par ailleurs). Bon, ok, on fait aussi ça comme des barbares dans les champs de poireaux qui on des bonnes têtes de poireaux bien développés, quand, après 3 mois de désherbage du mouron dans les carottes, on devient folle et qu’on veut éradiquer cette sale engeance. Résultat ? On pue le poireaux cramé pendant des jours (et les poireaux font légèrement la gueule).
Toujours est-il que imaginer pouvoir faire un désherbage rapide, debout, dans une culture en place, était un rêve que nous caressions….
Et là, le truc complètement foufou c’est que suite à des articles incluant du matériel acheté chez eux, qui leur a amené des clients (ou peut-être grâce à la prestation magnifique de Suzanne dont on ne peut se lasser), la société Cecotec nous a proposé un partenariat : du matos offert en échange de retour sur expérience (que de toute façon j’aurais fait). Le capot de protection pour le désherbeur thermique ! C’était ça qui allait pouvoir réaliser notre rêve* !!!
On a donc testé notre nouvel outil hier. Voici le montage (sans notice et en croyant qu’on allait faire ça les doigts dans le nez, mais en fait, non :D. Ah ! la prétention de la jeunesse !)
Pour le test, on a choisit de faire ça dans les bettes qui sont plantées sur 3 rang, donc avec un interrang assez large de 40 cm environ.
Et on peut voir l’efficacité du désherbage :
Les feuilles de bettes qui traînaient à terre sont cramées, mais de toute façon, on ne les récolte pas. Et le plus important c’est surtout que le mouron a pris une sacrée branlée AHAHAHAHAHA !
Après cet essai enthousiaste, on a réglé l’écart entre les plaques/roues de protection du capot au plus serré pour le tester sur le semis d’épinards qui venait juste de sortir (on vit DANGEREUSEMENT !!!). Ils sont semés sur 4 rangs donc avec un interrang de 25 cm environ. Bon, on a vite laissé tomber, les roues se retrouvent quasi dans le rang et risquaient d’écrabouiller les plantules :
Résultat de ce premier test : Aline était trop contente du résultat sur les bettes ! Et moi aussi.
On était déçue de ne pas pouvoir l’utiliser sur des planches à 4 rangs, qui concernent la majorité de nos cultures, mais notre déception n’a pas duré plus de 10 minutes, on a décidé de résoudre le problème en achetant un désherbeur supplémentaire à 1 buse sur lequel on montera définitivement le capot de protection. On aura donc un désherbeur bourrin à 2 buses à utiliser sur la totalité de la planche et 1 désherbeur de précision avec lecapot pour désherber en interrang et pendant la culture.
Pour l’ergonomie de la prise en mains : +4 ! On apprécie que le capot soit constitué de roues qui permettent de poser le désherbeur thermique ! Fini de le porter à bout de bras ! (on a beau être musclée et costaude, porter un truc à bout de bras, c’est quand même pas une partie de plaisir).
Pour l’efficacité globale : +4 ! Le capot de protection protège réellement de la chaleur les plantes qui sont à l’extérieur, même collé-serré. La plante va se faire couper en deux par la roue et brûler à l’intérieur du capot mais à l’extérieur, elle reste fraîche comme une rose.
Pour la rapidité du désherbage : +3. Y’a que Fred sur son tracteur qui fasse mieux.
-2 pour un problème de conception qui doit pouvoir se régler facilement : le capot coulisse sur la tige du désherbeur. Du coup, quand on pousse le désherbeur pour pousser l’ensemble, on ne maîtrise pas le trajet des roues.
-0,5 pour les plastiques de protection sur la tige horizontale du capot qui ont fondu à la première utilisation
Total : +8,5 ! C’est un outil pratique, efficace et qui permet de gagner du temps** !
De notre côté, il faut qu’on maîtrise le trajet du désherbeur quand il est monté avec le capot. Notre objectif est, vous l’aurez compris, d’éradiquer définitivement le mouron qui reste la seule adventice à nous résister.
À suivre donc quand on aura constitué notre parc de désherbeurs et qu’on aura pu faire un test complet sur des planches à 4 rangs et des cultures fragiles…
*Oui alors en fait, il faut que j’avoue, c’est Aline qui se tape tout le désherbage thermique.
**Surtout si c’est Aline qui le fait 😀