Contrairement à ce que ce légume nous laisse croire, il a nécessité de la domestication c’est à dire des tas de sélections et d’essais depuis la nuit des temps pour nous arriver en une belle et goûteuse racine orange (et avouez que ça a de la gueule) !

Jusqu’au moyen-âge, la carotte était la carotte sauvage, une racine grêle et blanchâtre, fibreuse et au goût acre. Les romains lui prêtaient des vertus médicinales mais elle était surtout consommées par les pauvres, autant racine que feuilles tout comme les panais.

Il faudra attendre le XVI^ème siècle pour qu’à la suite de sélections apparaisse une carotte orangée. De nombreuses évolutions et sélections seront encore nécessaire pour aboutir aux nombreuses variétés actuelles tendres et sucrées (500 variétés, tout de même).

La carotte est riche en fibre et reconnue pour réguler le transit intestinal. La provitamine A (carotène) qu’elle renferme favorise la beauté de la peau et la vision crépusculaire (j’ai des doutes… ça fonctionne peut-être que les lapins, mais, moi qui mange beaucoup de carottes, j’ai pas une vision crépusculaire très bonne)

(fonctionne aussi avec courgette, chayotte ou même une courge)

Ingrédients : 

1. Eplucher les carottes, les cuire entières dans l’eau salée pendant 30 minutes, les détailler en rondelles
2. Cuire le patisson coupé en 2 dans l’eau salée pendant 30 minutes, l’éplucher et le tailler en tranches
3. Alterner les rondelles de carottes et les tranches de patisson dans un plat à gratin beurré
4. Saupoudrer de gingembre, d’ail, d’oignon
5. Répartir la crème sur la préparation et terminer un saupoudrant le mélange de chapelure et de poudre d’amande
6. Gratiner à 180* pendant 15 minutes

Toutes les recettes pour les carottes sont ici !

C’était la dernière recette proposée par Milo, d’une longue série qui date de plusieurs années et que je n’avais encore jamais eu le temps de mettre en ligne. MERCI MILO  <3