Il y a de ça une semaine, je m’effrayais de ce que les herbes, profitant très largement de la canicule, avaient beaucoup trop poussé en 1 semaine.
Ça donnait ce genre de truc :
superbe amarante au premier plan de ce qui se veut une planche de panais. Accompagnée de ses potos pourpiers et cie.
On avait ce genre de vue apocalyptique dans 4 planches de panais, 4 planches de betteraves, et 6 planches de carottes. L’horreur quoi. J’imaginais déjà que ça allait nous prendre 3 semaines, beaucoup trop de temps, parce que 3-4 jours de retard dans du desherbage, ça peut vite prendre des allures catastrophique. Faut pas oublier que quand on désherbe dans un coin, ça continue de pousser dans un autre.
Mais c’est que j’avais oublié qu’on était des tarés du desherbage (mouahahahahahah).
Il faisait encore très chaud jeudi dernier, j’en ai donc profité pour passer la houe maraîchère dans les inter-rangs et les allées de panais pour enrayer un poil le phénomène pendant qu’Aline s’attaquait à la main au desherbage des betteraves. En temps normal les herbes étaient déjà si grosses (de plus, c’était essentiellement du pourpier, qui repart comme qui rigole) que cette opération de sarclage aurait pu s’avérer assez inefficace. Mais la chaleur torride les a séchées en moins de 2 ce qui fait quasiment rien n’a pu reprendre. (youpi).
Il s’est avéré que le desherbage à la main dans les betteraves étaient assez rapide (le pourpier c’est très impressionnant parce que ça s’étale beaucoup, mais du coup quand on en enlève 6-7 on a déjà desherbé 1 m². On a pu le finir dès le lendemain (on a encore dû battre un espèce de record de desherbage) grâce à Fred qui est arrivé comme un sauveur sur son cheval blanc (il aime bien faire ça) pour sarcler les carottes à ma place (ce qui m’a donc permis de me consacrer aux betteraves avec Aline si vous avez bien tout suivi). Dans les carottes c’était essentiellement de la millasse, une sacrée cochonnerie, mais finalement on l’aime bien, et miraculeusement (parce que c’est aussi un truc qui reprend comme qui rigole mais encore plus, dès l’instant on laisse un micro bout de racine), l’excessive chaleur de ce vendredi (pauvre Fred) a permis de griller littéralement tout ce qu’il avait sarclé.
Vendredi on en était donc là, après déesherbage total des betteraves :
Lundi et mardi après-midi on s’est attaqué au desherbage manuel des 6 planches de carottes, et on a même pu entamer celui des panais.
Mardi soir, on en était là :
On a terminé les panais jeudi après-midi. Très exactement 5 après-midi (et demi) pour desherber 14 planches. Un bel exploit.
Qui necessite, je l’avoue des techniques particulières :
Et beaucoup de rapidité :
Encore une opération rondement menée par le gang du sarcloir.(le desherbage de l’infini ici)