Nous partîmes un peu trop contents de nous, mais assez anxieux d’avoir assez à proposer.
Nous étions plein d’allant et joyeux, et assez content du rendu de notre étal (nos légumes y sont pour quelque chose, non ?)
Nous revînmes avec (presque) autant de marchandises qu’à l’aller.
Même pour un premier marché, c’était catastrophique. On était cependant pas les seuls, tous nos voisins de marché se sont plaint de la mauvaise journée. Il semblerait que malgré le mauvais temps, les gens aient pris quelques jours de we.
Quelques analyses : bien que « attendus » sur le marché (il y manquait un maraîcher bio), personne ne savait qu’on était là. Sur le circuit du marché, on se retrouve en fin de courses pour la majorité des badauds. Du coup, plusieurs personnes nous ont dit « Oh ! Vous êtes producteurs ? Quel dommage je viens de faire mes courses. Mais la prochaine fois, je viendrais chez vous ! ». Sinon, c’est vrai qu’il n’y avait quand même pas foule, et puis il doit falloir attendre que les gens nous aient vus et intégrés dans leur parcours du marché.
Jusqu’à ce soir, on avait un autre problème que l’invendu. Comme je l’ai mentionné hier à propos des radis et navets, on a eut de gros problèmes de semoir, ce qui fait qu’on a pas beaucoup de carottes. Hier, de peur de manquer (dans mes rêves, tout partait super vite, vu qu’on avait pas grand chose et je me voyais pas sans carotte à 9 heures du mat’) ; j’ai quand même récolté la moitié des carottes survivantes au semis (soit 30 bottes), en connaissance de cause, en prévoyant de passer le reste la semaine prochaine sur le marché habituel et sur un petit marché impromptu. Ca aurait fait peu de camelote pour la semaine prochaine, mais j’ai choisi de privilégier le 1er marché. Erreur ! Avec cet invendu, non seulement, on vendait pas nos carottes, mais en plus on en manquait à coup sûr la semaine prochaine. Idem pour les laitues.
Quant aux épinards, il nous restait 10 kg sur les bras potentiellement bons à jeter.
Même les oeufs sont très mal partis.
Pourtant, on était bien mis, avenant, souriant, … Mais ça n’a pas fonctionné.
Assez dépité, on est rentré à la maison, et on a raconté nos déboires aux copains du cru qui nous ont sauvé la mise ! Organisation expresse d’un min marché sur le pouce et hop, on a pu vendre le double de ce qu’on avait vendu le matin, et passé un excellent moment (on en a profité pour boire des coups, ça valait la peine).
Alors merci les copains, c’est le meilleur premier marché qu’on pouvait faire en fin de compte, et on s’en souviendra longtemps.
les copains, c’est bien
ne vous découragez pas ! c’est le début !!
Non on se décourage pas hein, ça va quand même, il en faudrait beaucoup plus pour nous abattre.
et oui sinon, niveau com’, y’a pas grand chose à redire. 5 articles dans les journaux, livret des producteurs bio, blog, …
coucou!
bah! s il vous reste quelques tis trucs de votre marché on veut bien vous en acheter,on verra demain avec vous on pense passez vers 16h30!ça vous va?
bonne soirée
cricri et stef
Vazy file moi ta plaquette de pub et je vais te faire venir du monde moi !
Les Desiles : oui oui c’est très bien. mai non, il ne reste rien, ce qui était trop périssable est parti à la conserve.
Non, on ne fera pas de conserve pour le marché, juste pour nous. C’est trop de boulot et en plus, les normes sont drastiques.
Pour le reste, évidemment, c’est prévu ^^. mais c’est du temps à passer pour ça et aussi de l’argent. ça viendra petit à petit.
c’est vrai que ça fait mal de revenir avec tout sur les bras, n’empêche il est beau votre marché, ça MARCHERA ! et puis il faut aussi du temps pour savoir estimer les qttés nécessaires.
et puis aussi il fait glacial, foutu mois de mai
courage, bises à vous 2
michel
ps moi aussi j’ai repris aujourd’hui, mes clients m’attendaient, un marché moyen pour une reprise mais ce mois est truffé de jours fériés, un vrai scandale, j’espère que sarko y mettra bon ordre …
Courage !
Bientôt, on fera la queue pour avoir vos légumes !
Nico
Hey ! J’espère bien !
Ils sont bons en plus et plutôt réussis pour le moment. C’est vraiment trop bête.