Pomme d’or au lard et fromage

Je remonte en article le commentaire de notre ami Skimy, qui nous propose une bien belle et bonne recette, et bien écrite.

  • 2 pommes d’or de chez La ferme du Hanneton
  • 2 tranches de lard fumé*
  • 1 oignon
  • 1 boîte de concentré de tomate (de celles qui sont jolies**)

Faire cuire les pommes d’or dans de l’eau bouillante, sous couvercle.

Découper le lard en lardons, et les faire suer dans une poêle. Quand le lard est pas super super, profitez en pour vider le trop plein d’eau/gras, avant d’y rajouter l’oignon découpé en fines lamelles et de les faire suer elles aussi. Et dès qu’elles sont translucides, hop, rajouter le concentré de tomate***.

C’est plus ou moins le moment ou la première pomme d’or explose. Faut dire aussi que vous venez de trop cuire la courge, alors aussi c’est pas bien malin. Retirer vite vite du feu, sortez les et posez moi ça sur le billot. Et pour vous faire pardonner, allumez le four sur 180°.

Donc, nous allons les ouvrir comme des oeufs à la coque… Enfin, on va faire ce qu’on peu avec celle qui a pété, vu qu’elle a fendu sur toute la hauteur, en finissant de la découper en deux sphères (une partie droite, une partie gauche) et se rattraper sur la deuxième. Alors faites bien attention à la petite queue, qui fait 50 % du charme du légume, elle va tomber si vous l’attrapez par là, la courge, pas la queue… suivez que diable. Donc, on attrape la boule de deux doigts qui ont chaud, et on perce d’un coup de couteau là haut, à quelques 3 cm de la queue. Avec la paire de ciseau on découpe le chapeau tout autour de la queue, suffisamment large pour y passer une cuillère à soupe.

On évide la chair, et on bataille pour retirer le cœur et ses pépins (le gros de la fibre, on va pas s’embêter avec le détail hein). La chair va rejoindre lardons, oignons et tomates, et on mélange tout ça. On farcit nos coquilles vides et recouvrons de comté/gruyère râpé****. Et rehop on gratine au four.

Moi j’ai servi ça sur un lit de blettes découpées en dés, au beurre, les blettes, pas les dés.

* et pas de lardons tout pas beau et tout triste, mais au moins des tranches épaisses de poitrine fumée (y en a même du sans cartilage et déjà découenné) vendues en paquet de 3 ou 4 que vous découpez en morceaux.
**mon épicerie se trouvant maintenant dans mon salon, je ne prends QUE de jolies boîtes. De belles Connétables comme « Le Savoureux THON à l’Huile d’Olive » et le « Filets de Maquereaux », ou bien les nouvelles « Tomates entières Pelées au Jus » de chez Monoprix. On est graphiste ou on ne l’est pas.
*** pour pas gâcher, je mets un peu d’eau dans la boîte pour mélanger ce qui colle au fond, et je remet tout ça dans la casserole.
**** oui, alors, si il y en a un qui me parle de fromage râpé en SACHET, je… je… merde quoi. Vous avez goûté ce truc tout seul ?… à la limite, pour faire des coquillettes du mercredi avec des saucisses Herta, ou de la purée Mousseline un jour de déprime.

MERCI SKIMY !

Cet article a 5 commentaires

  1. marine

    j’adore !

  2. Mousty

    Alors pour le **** nous sommes 100% d’accord !!! Par contre je me sens obligée de préciser : du gruyère, ce n’est pas de l’emmental ! (sauf pour les barbares)

  3. gitor

    Excellente! J’ai remplacé le gruyère par du reblochon 🙂 C’est impeccable.

  4. Delphine

    Oui c’est ce qu’on avait fait nous aussi ! merci de laisser des appréciations culinaires (ou non d’ailleurs) c’est toujours sympa !

  5. Barthel

    Ohhhhhh super agréable de lire une petite recette pleine d’humour et d’amour de bon matin alors je le dis 😉 11 ans après le dernier commentaire !! Si si !

Laisser un commentaire

un × 4 =