Après le premier coup de vent il y a dix jours qui nous a valu une belle frayeur et deux jours de préparation à la tempête (un mal pour un bien dirons-nous), nous avons pu rapidement réparer la
serre de semis. Ceux-ci n’avaient pas trop soufferts et on a pu les transférer dans une autre serre inoccupée. Je suppose que le coup de vent a eu lieu au petit matin, ce qui a limité leur
inondation et a permis d’éviter que les plaques de semis ne s’envolent. D’ailleurs, depuis, ça pousse bien, je ferais l’article consacré, que j’avais prévu plus tôt, un autre jour.
Par chance, le magasin le plus proche a pu nous fournir immédiatement des lés de remplacement. Du coup, dès lundi dernier nos voisins (et concurrents, disons-nous entre nous pour rigoler) de
la ferme du Grillon sont venus nous filer un coup de main pour remettre de la bâche neuve.
Ils nous avaient expliqué comment préparer le terrain ce qui nous avions mis en oeuvre dès le vendredi : défaire complètement les bâches déchirées (ce qui permettait également d’éviter la prise
au vent pendant la tempête qui s’annonçait), recreuser les tranchées latérales initiales pour enlevé complètement la partie enterrée, et en même temps prendre de l’avance sur la pose des
nouvelles bâches. Heureusement, c’est très sableux et ça se creuse facilement. Ça nous a quand même pris toute l’après midi à 4 !
Lundi donc, il nous a suffit de 5 personnes, 4 pelles, 1 escabeau et 2 lés pour redonner une certaine contenance à la serre :
Une fois mis en place, sur la serre et équitablement dans chaque tranchée, on « fixe » chaque coté en jetant de la terre dessus. Puis on replie l’excédent de bâche dans la tranchée et on remplit la
tranchée de terre, au maximum, tout en tendant la bâche au fur et à mesure.
Nous avons décidé de faire pendre chaque morceau de chaque petit coté de la serre afin de se servir du résidu pour recouvrir les demi-lunes (la partie en arc de cercle au dessus de la porte) . Il a
fallu redécouper aux bonne dimensions, mettre les clips, puis refaire les portes dont les plastiques étaient également déchirés, avec les chutes. Ça nous aura encore occupés quelques heures durant
toute la semaine.
Enfin, fixer l’un sur l’autre les deux lés avec du scotch et par un hauban tendu sur le chevauchement. Ce qui a été fait aujourd’hui par Fred.
Il reste quelques finitions, mais ça a repris une bonne gueule. J’en ai profité pour tout ranger là dedans, on peut ainsi mieux y circuler et mieux organiser les semis.
Ca c’est d’la belle serre ma ptite dame !
Ils sont bien urbains vos voisins 🙂
C’est quoi comme plastique ?
du polyane si j’en juge ce qu’il y a marqué dessus. pour les caractéristiques techniques, je sais pas, on a pris ce qu’il y avait dans l’urgence.
c’est vachement mieux qu’avant ! ça doit surtout être plus propre dedans aussi.
Quel boulot!!
Vous allez bientôt avoir des muscles en béton!
Vous ne devez pas avoir de problèmes de sommeil!
Vive le grand air! bisous
Colette
ahahah effectivement, on dort comme des souches 🙂
Polyane c’est pas un matériau, plutôt une marque… ça doit être du PE.
Pour le sommeil, ça tombe vachement bien, j’ai hâte de venir vous aider !!
Eh bien quel travail, bravo. Vous devez en effet être épuisés à la fin de la journée.