Samedi dernier c’était la récolte des courges à la ferme.
On les avait planté sur paille
Les AMAPiens de Lombron, Changé et Le Mans sont venus filer un coup de mains (et heureusement). Ils étaient répartis en équipe et chaque équipe était dans le champs et dédiée à une taille de courge (petit-moyen-gros) ce qui s’est révélé beaucoup plus simple à gérer que ce qu’on faisait les années précédentes où il y avait une équipe en bord de champs pour trier par taille tout ce que rapportaient les récolteurs.
On a eu froid au fesses, il faisait -1° vers 8:00 du matin et on a dû couvrir les courges la veille juste pour la dernière nuit (les boules). Quand on a découvert les courges samedi à 9:00, les voiles de protection était encore tous collés par le givre.
On a procédé par ordre de variété.
Pendant ce temps-là une équipe de costauds (je devrais presque dire L’ÉQUIPE de costaud de la ferme, vu que ce sont toujours les mêmes qui viennent quoi qu’il advienne) stockait les patates douces récoltées précédemment et qui avaient été mise à sécher sous serre. Ce qui a permis de tout peser : 1 tonne 300 de patates douces soit 1,7 kg par pied planté.
Les costauds ont ensuite été stocker les potimarrons qu’on avait donc ramassés pendant ce temps dans le bâtiment agricole. Avant on stockait tout sous serre, pour tout faire sécher, ce qui fait que seules Aline et moi faisions le stockage définitif, et on a fini par se péter le dos, donc on essaie d’autres techniques pour déléguer ce port de charges excessif et surtout très mal réparti (genre on porte 2 tonnes ou + en 3 jours et au moins 2 fois, parce qu’il faut aussi retrier). On parie sur le fait que le stockage dans le bâtiment avec absorbeur d’humidité et ventilateur sera moins nocif aux potimarrons fragiles que le stockage pour séchage sous serre pour lequel beaucoup d’humidité se dépose sur les fruits le matin (et jusqu’à une heure assez avancée).
On continue de récolter toutes les courges qui restent, dont les petites nouvelles, les cornues d’hiver
Et les Kabocha énormes (5 kg en moyenne), mais je n’ai pas de photo (mais Agrosemens, si)
Puis, on stocke sous la serre pour le séchage :
Les enfants ont bien travaillé et mérité une bonne glace … bien chimique ^^
Après 2 bonnes heures de boulot intense et pénible les adultes eux, ont eu droit à l’apéro.
Sur cette campagne 2017, les fruits sont de belles tailles, bien homogènes, très sains et on n’a vraiment pas eu beaucoup de déchet, contrairement à d’habitude. Pourtant, la culture était très mal partie avec une mauvaise plantation et en plus des trop fortes chaleurs juste après plantation, il y a eut pas mal de pertes de plants. Du coup je serais presque tentée de penser que c’est la meilleure récolte qu’on ai eue, si on considère ces conditions de plantation.
Par rapport à 2016 (qui n’était pas une bonne année de courges, avec beaucoup de déchets) : au total, + de fruits, + gros. Si on enlève les énormes Kabocha la moyenne est à 1,3 kg. Par rapport à 2015 (bonne année) le rendement en poids est équivalent, rapporté à la surface mais il y a moins de fruits par pieds, ce qui s’explique par la perte de plants après plantation.
Merci à Aline et César, Jean-Christophe et Lili, Annick, Lynda, Priscilla et sa famille, Anne, Lola et Éva, Amanda et Noa, Pascaline et Jean, Karine et Sylvain , Bernard, Vincent, Laurent, Stéphane et Christelle, Bernard et Claire, Dany, Anne-Laure, Viviane, Marie, Vanessa et Françoise et Alain.
Récolte des courges