Plantation des courges. Nouveauté 2017 : sous couvert de paille

Comme c’est Fred qui fait le désherbage des courges quasiment tout seul, et qu’il a franchement mieux à faire dans la vie  😉 , cette année on tente de planter les courges sous couvert de paille. C’est la paille de Pascal notre super voisin agriculteur qui a non pas 1 mais 2 gros tracteurs et qui nous aide énormément (on fait pas le poids avec nos petits tracteurs de maraîchage), et nous vend de la paille pour les animaux, ou pour les courges, donc.

On a étalé touuuuute cette paille les deux semaines précédentes (sur les buttes que Fred avait préparées, avec un beau sillon au milieu de chacune d’elles), installé les gaines d’irrigation hier, et notre stagiaire du mois, Marie, vous montre comment on plante notre courge dans ce diaporama (ici la nouvelle coqueluche des maraîchers : FICTOR)

On écarte la paille en essayant de tomber pile sur le sillon qui est dessous (et on y arrive les doigts dans le nez), on pose la motte sur la terre dans le fond du sillon, et on recouvre de paille.

Aujourd’hui, avant 16:00 on MOURRAIT de chaud, et je peux vous dire que bosser, sous le soleil, c’était horrible. Ça ne nous a pas empêché de ces fulgurances dont nous avons le secret et on peut retenir celle-ci d’aujourd’hui « huuuuuummm ça donne envie de se coucher sous la paille ». Car, eh oui ! Il faisait peut-être 35°c dehors, mais sous la paille au niveau des racines de nos courges, il faisait 10 bons degrés de moins ! PAR – FAIT !

Concrètement, on a un décamètre qui nous permet de toujours savoir où planter les plantes au cm près. On passe à deux dans les rangs, l’une tient le plateau contenant les godets, l’autre balance lesdits godets aux emplacements prévus par les itinéraires techniques et les bonnes pratiques culturales, soit pour les courges tous les 90 cm. « Balance ??!!?? » me faites-vous remarquer, interloqués. Bah ouais, oh, les plantes, c’est pas du tout les chochottes qu’on croit et on va pas se baisser une fois de plus pour elles pour les poser délicatement tous les 90 cm, en plus on a autre chose à faire nous aussi. Donc on reste debout, on avance et on les balance.

« Tiens pour une fois que tu bosses, je vais te prendre en photo » me dit Aline

Le décamètre nous sert seulement sur le premier rang (pour cette culture), après on plante les autres rangs en se fiant au premier planté.

« Belles des champs »


Et voilà. On a pas encore tout planté car la variété Green Hokkaïdo fait son intéressante comme d’habitude et a pris du retard à la levée (elle a de la chance que ce soit vraiment mes potimarrons préférés de tous les temps). Donc hormis cette variété voici ce qu’on a planté, de droite à gauche du la photo (ça vous fait une belle jambe)  :

2 rangs de 55 potirons vert Kabocha

2 rangs de 55 potimarrons orange Uchiki Kuri

2 rangs de 55 courges Butternut

2 rangs de 55 courges vertes Cornue d’hiver

2 rangs de 55 courges orange Fictor

à venir donc 2 rangs de XX ? potimarrons verts Green Hokkaïdo.

Vous remarquerez la volonté artistique dans l’agencement des couleurs de notre champs de (futures) courges.

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