Un jour au hasard

J’inaugure une nouvelle façon de relater la vie de l’exploit’. Au hasard comme ça, selon le temps dont je dispose, je raconterai par le menu la journée de l’exploitation.
Ça tombera je l’espère n’importe quand, des jours avec, des jours sans, des jours où on bosse dur, d’autres où c’est plus relax. J’espère ainsi couvrir tous les petits évènements, ceux auxquels on ne pense pas et qui prennent beaucoup de temps.
Je tâcherais également de noter ce qu’il était prévu de faire le même jour.

Donc, allons-y.

Aujourd’hui le lundi 8 mars 2010.
Hier nous avions projeté de
-fixer les lés de la serre de plants l’un sur l’autre avec un hauban,
-brûler les herbes dans la serre qui va accueillir prochainement pomme de terre, épinards et petits pois,
-préparer cette même serre pour ladite plantation (planches des petits pois et des épinards, mise en place de l’irrigation),
-passer le rotavator dans les parcelles extérieures (Fred),
-faire un semis d’aubergine et d’oignons rouges (moi).
et dans la maison, un peu d’enduit et de peinture.

Aujourd’hui, après une très très courte nuit pour moi qui ai lu jusqu’à pas d’heure (j’avais besoin de faire AUTRE chose), on s’est levé à 7 heures.
Après le petit-déjeuner, je tenais plus debout je me suis recouchée une heure (ouais, ça, c’est un piège mais c’est aussi un avantage quand on bosse chez soi pour soi), pendant que Fred faisait des démarches de recherches d’emploi.
En me relevant (ça allait quand même beaucoup mieux qu’après 2:30 de sommeil), je suis partie avec l’intention de faire des semis pendant que Fred faisait un peu d’enduit. Finalement, le temps que je fasse le tour du propriétaire (c’est grand chez nous) pour vérifier que tout allait bien qu’il ne faisait pas trop chaud dans les serres (non, le vent était tellement glacial aujourd’hui !), mettre en route l’irrigation aérienne dans l’une d’elle pour réhydrater, de vérifier que les plantations d’oignons/échalotes se portaient bien et ne manquaient pas d’eau ; Fred avait fini et est arrivé pour m’aider à installer le désherbeur thermique (il est lourd et une brouette est nécessaire pour déplacer la bouteille).

Pendant que Fred passait partout le rota, je me suis enfin mise à faire quelque chose de concret (quoique, dormir…) et surtout à désherber. J’y ai passé deux heures et demi jusqu’à ce que la bouteille soit vide. Je serais tentée de dire, « évidemment, ça pouvait pas se passer bien d’une traite… ».
Du coup, on est allé manger, avec l’idée de partir dès que possible pour racheter une bouteille. Le temps de faire 1 heure de trucs administratifs (contacter le GAB pour divers dossiers, faire des demandes de devis, ranger des papiers, trier les semences reçues à midi), il était 15:00 quand nous sommes partis. 15 minutes de trajet, un arrêt à la gendarmerie pour faire des procurations en vue des élections (chou blanc, rupture de stock de formulaire, vous l’aurez compris, c’est tout nous ce genre de truc), il était 16:30 quand on est rentré. J’ai encore fait 2 heures de désherbeur pendant que Fred s’occupait de haubaner la serre et d’en conforter les côtés avec de la terre, réparer une barrière, ramasser de miraculeux topinambours, transplanter  un buis, et s’occuper des poules.

On s’est longuement interrogé, avant, sur l’opportunité de désherber au désherbeur thermique et pas avec un outil, car vu le temps passé et l’énergie dépensée, c’est quand même pas très rentable.
On a quand même opté pour cette solution pour deux raisons :
-les planches sont déjà « construites » et prêtes à accueillir les cultures. Il aurait fallu passer non pas un mais deux outils minimum, et au tracteur, pour les reconstruire après le désherbage.
-passer un outli aurait éliminé les graines germées, mais aussi remonté celles qui ne l’étaient pas encore et qui aurait poussé dès que possible c’est à dire en même temps que les plantations qu’on projette cette semaine, et leur aurait donc fait directement concurrence. Là, on les laisse un peu enterrées et si elles germent se sera assez longtemps après nos cultures (du moins, je le souhaite très très fort).

Il y avait beaucoup d’herbes, alors que notre désherbage avait été nickel il y a 3 semaines. Il faut dire que le stock de graine est monstrueux, on a enlevé des plantes à milliards de graines genre chénopodes toutes desséchées… Ça laisse présager un avenir laborieux en désherbage…

Bilan de la journée, aucun semis de fait, et la préparation des planches de petits-pois et épinards n’est pas achevée. C’est lundi et comme tous les lundis depuis qu’on est arrivé, on prend déjà du retard sur la semaine…

L’image du jour :

Avant et après passage du désherbeur thermique – le lance-flamme

Cet article a 7 commentaires

  1. Mousty

    C’est quoi les « lés » ?

  2. Delphine

    ce sont les morceaux de plastique : des bandes de 6 * 13.5 en l’occurence si je me souviens bien. C’est comme le papier peint quoi.

  3. Ben

    (je l’avais bien dit qu’il y avait des topinambours) (mais il les avaient pas enterrés en passant avec le tracteur ?)

  4. Priscille

    les topinambours vous aller avoir du mal a vous en débarrasser, ca pousse comme du chiendent

  5. Mousty

    Mais pourquoi vouloir s’en débarrasser ? Ça se mange après tout…

  6. Mousty

    Les chénopodes, c’est ça qui produit le quinoa ?? (cfr. la photo que tu as mise en lien)

  7. Delphine

    Ben : ben non.
    Mousty : pas que je sache non.
    Et pourquoi s’en débarrasser ? parce qu’on veut mettre autre chose à la place tiens !

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