Aujourd’hui, jeudi 1 novembre.
C’est férié, alors, je suis bien contente, Fred peut bosser avec moi. Parce que comme Aline est en vacances, je suis toute seule depuis le début de la semaine et c’est pas facile hein ! Les vacances (des autres), c’est l’horreur pour les patrons, j’vous l’dis !
Bref, aujourd’hui, juste deux choses à faire : récolter les derniers choux et les derniers navets.
Enfin, je dis juste deux choses, mais finalement, y’avait un tas de bricoles autour à faire : soigner Fuji (oui, toujours), réparer l’irrigation, irriguer, préparer l’AMAP de demain, broyer des champs divers et variés et faire un peu de boulot administratif…
Mais le principal était donc les récoltes :
Les choux :
Récolte des derniers choux, les choux frisés, qui sont ceux qui résistent le mieux au gel.
On a déjà ramassé les choux rouges le 26 septembre (240 choux rouges pour 330 kg) et les choux blancs le 10 octobre (220 choux pour 400 kg). Aujourd’hui, en 6 heures (3 heures à deux), on a coupé, trié, mis en caisse, charger la camionnette, décharger, peser et stocker 260 choux frisés pour 380 kg.
Le rendement est correct, mais on a quand même perdu 10 à 15% des choux dans les inondations des semaines passées.
Les navets :
Après les choux le matin, on s’est attelé aux navets cet après-midi : il restait 1 planche à récolter, et ça nous a pris 4 heures (2 heures à 2) : arracher les navets, trier en coupant les racines et les fanes, remplir la brouette (5 brouettes au total) et la vider dans le silo, recouvrir de terre.
le silo, pour conserver les navets tout l’hiver
Je pense qu’on a récolté quelque chose comme 150-180 kg, dont un bon gros navet de plus de 2 kg :
Le rendement n’est pas bon, parce qu’on en a jeté au moins les 2/3 qui étaient pas assez tendres ou véreux. Les navets, c’est un peu difficile à faire avaler comme légume, alors, je préfère en jeter si je juge qu’ils seront un peu trop fibreux ou amers, et que les AMAPiens et autres clients apprennent à les apprécier, plutôt que de risquer un rejet de ce légume pourtant délicieux quand il est tendre. Pour cette culture, peut coûteuse à produire, ce n’est pas si grave, et j’en ai largement pour l’hiver car j’en avais fait vraiment beaucoup.
Bon, il arrive parfois qu’ils soient ratés (trop petit, mauvaise levée, etc…) et dans ces cas là, je ne tiens pas tout à fait le même discours hein.
Eh bien, après les 450 kg de navets que j’ai récoltés toute seule les deux jours précédents, je peux vous dire que je sens chaque muscle de mon corps (il faut savoir qu’un légume récolté est porté 3 fois ce qui multiplie le poids susmentionné par autant). Alors maintenant, on va faire 3/4 d’étirements, avant de dîner et une bonne nuit de sommeil.