Patates douces

Il y a quelques semaines, je vous proposais de reconnaître ce légume :

Comme l’avait trouvé Alexandre, il s’agissait bien d’une patate douce, et même d’un « beau bébé » de plus d’1,5 kg qu’il a remporté.

La patate douce (Ipomoea batatas), nous apprends wikipedia, est « (..)  une plante vivace de la famille des Convolvulacées (la famille du liseron) largement cultivée dans les régions tropicales et subtropicales pour ses tubercules comestibles ».

Pourtant, je vous jure que celles-ci ont bien poussé dans la Sarthe, depuis le mois d’avril. Voici comment nous avons procédé :

  • Au mois d’avril (quand il n’y a plus de risque de gelées), après réception des tiges que nous avons achetées, nous avons plantés ces tiges en pot pour faire partir le plant (bouturage),
  • Au mois de juin, dans un sol bien fumé et drainant, nous avons planté 10 plants de chaque variété (beauregard, T65 et georgia),
  • Ensuite, il faut espérer avoir un temps plutôt chaud (un temps normal d’été en fait) et bien irriguer la plantation : il faut en somme reproduire les conditions tropicales,
  • Fin septembre, on peut récolter : il faut ensuite les conserver au frais (15°-18°C) et en milieu pas trop sec,
  • On peut reproduire les plants en faisant germer les tubercules et en replantant la tige comme nous avons fait, ou en plantant un morceau de tubercule.
Cette année, nous avons récolté plus de 13 kg de la variété  T65, qui était en haut de la parcelle. C’est un rendement (1,3kg / plante) qui me convient tout à fait, même si je ne connais pas ceux attendus. C’est une culture facile à conduire, qui demande peu de désherbage car le feuillage est très couvrant. On peut le donner en fourrage aux animaux, et je peux vous dire que bien que sarthois de naissance, tous les animaux se sont jetés dessus sans en laisser une miette !
Les autres variétés ont moins produit, mais aussi parce qu’une grande partie des tubercules a été dévorée par les rongeurs ! Il faut dire, un truc bien sucré et calorique servis à leurs pattes, je comprends qu’ils n’aient pas cherché à résister…
Cette année, nous allons tout garder pour nous et goûter chaque variété pour voir laquelle est la plus intéressante ; et surtout refaire du plant en quantité (c’est très cher à l’achat) pour pouvoir en mettre dans les paniers en 2013 (je l’espère).
Pour l’instant nous en avons mangé en brandade avec de la julienne et du zeste d’orange; Délicieux !

Cet article a 5 commentaires

  1. Priscille

    J’ai hâte d’y gouter !!

  2. laurent

    Salut

    J’adore cette initiative d’avoir conduit en secret cette culture sur votre exploitation pour nous faire découvrir prochainement de nouvelles saveurs. Cool

    lolo

  3. Delphine

    Il va falloir encore patienter un an ! 😀

  4. Daniel PINOS

    Bonjour . je ne réussis pas toujours le bouturage , et serais heureux de connaître l’adresse d’un fournisseur de boutures . ( J’habite en seine-et-marne , et suis un jardinier curieux …) . Merci et bonne suite à votre initiative !

  5. Delphine

    bonjour
    il y a la ferme de ste marthe pour des boutures bio
    sinon organic gardening en UK beaucoup moins cher mais pas bio (contrairement à ce que le nom de la société laisse entendre)

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