Plantation des tomates

Aujourd’hui, comme on ne peut pas faire le desherbage prévu cette semaine dehors (il pleut, c’est trop mouillé pour les outils, et voilà, en attendant, les mauvaises herbes poussent, elles) ; on a planté les tomates de la première série (tomates cerises, cerisettes, tomates longues, tomates rondes, et un peu de tomates de diversification -variétés anciennes-)

Elles sont encore un peu petites, mais d’une part, cette semaine on a le temps, ça nous dégage du même coup du temps à venir, maintenant que c’est fait ; et en plus à partir de ce WE, les conditions devraient être poussantes : plus chaud, plus de soleil (enfin, ça peut difficilement être pire ceci dit). Météo France n’a pas intérêt à se planter !

Avant plantation, Pascal notre voisin agriculteur est venu mettre du fumier dans notre épandeur avec son gros tracteur, et Fred a pu épandre le fumier, mettre un peu d’engrais en granulé, retravailler le sol (incorporation, décompactage, et planche). Voilà où on est était ce matin :

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Il faisait beau à ce moment-là (à peu près juste à ce moment-là)

Ensuite, on trace les emplacements des pieds de tomates. Tous les 50 cm sur rang et sur les rangs des extrèmités (rangs 1 et 4, soit 90 cm entre), en quinconce. Pour le rang de tomates cerises + variétés anciennes, pour optimiser la place, j’ai réduit l’écart entre les pieds à 40 cm : c’est un risque car les pieds serrés empêchent une bonne aération et et augmentent les risques de maladies, mais d’expérience, sur nos sols pourris on a pas de feuillage très fournis (donc une optimisation -involontaire- de l’aération). On verra bien ce que ça donne.

Notez bien que je n’ai pas tenté ça sur les variétés sensées faire le volume de la saison…

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Aline trace les emplacements

Ensuite on place toutes les tomates. On peut, il fait pas trop chaud, mais quand il fait plus chaud, on installe les gaines, on met l’arrosage en route, on place/plante rang par rang.

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En là, on plante tout.

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 (Aliiiiiiine arrête de tasser ! :P)

Et voilà, une série de tomates de plantée :

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Rang 1 (de droite à gauche) : 15 délice (cerises rouges), 15 black cherry (cerises noires), 15 gold nugget (cerises jaunes), 27 noire russe (var. ancienne, noire, douce et peu acide), 20 coeur de boeuf (var. ancienne)

Rang 2 :  58 rio grande (type roma allongée), 16 beef arbason (grosses tomates)

Rang 3 : 38 cerisette-brin de muguet (petites tomates, type cocktail, très très bonnes et plutôt productives : bien que petites, elles ont un grand succès auprès des amapiens) , 38 cindel (ronde classique)

Rang 4 : 77 cindel

Rang 5 : 46 cindel, 30 estiva (ronde, à farcir)

Rang 6 : 76 estiva

 

Ensuite, mise en place de l’irrigation et irrigation  : 1 demi-journée, avant d’arrêter complètement l’arrosage pendant 2 semaines pour que les pieds fassent de bonnes racines bien profondes :

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On a dû changer les plans (et plants) initiaux  : à savoir autant de rondes cindel et d’estiva (celles qui sont pour faire « du volume » -enfin, pas d’inquiétude, ce sont comme même des variétés qui ont bon goût-) et 1 rang complet d’allongées : les plants de rio étaient chétifs, et certains d’estiva plus que chétifs :


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un plant « estiva » petit mais normal (échelle avec la paille) (photo du feuillage en cliquant sur la photo)

IMG_2423Un plant « estiva » chétif : plus petit, plus fin, feuilles moches et plus claires (clic sur photo)

Du coup, comme on s’était trompé en faisant des semis de beef arbason prévu pour la seconde série au moment des la 1ers semis, que ceux-ci étaient beaux, on a remplacé des « rio grande » par des arbason, et pour les estiva, on a remplacé par les cindel les plus belles.

Cela permettra d’ailleurs de faire un comparatif entre deux variétés de tomates « à farcir » (beef arbason et estiva) puisqu’elles auront été semées / plantées en même temps et dans les mêmes conditions, pour voir laquelle des deux est la plus rentable, et éventuellement faire un choix différent l’an prochain.

La raison de ces plants chétifs ? Il faut qu’on se penche sur la question. Aline pense que les godets après repiquage étaient trop près de la porte de la serre et ont eut plus froid. Je pense qu’il peut aussi y avoir un problème de bac chauffant (qu’il soit moins efficace à cet endroit -raisons multiples à vérifier-), car la porte en question est moins souvent ouverte que la seconde vers laquelle on observe pas tant de différence entre les plants. Une troisième raison est que les semis ont pu peiner avant repiquage parce qu’ils étaient sur le bord du bac chauffant et donc plus soumis aux écarts de températures que sur le milieu du bac (mais ça, on ne saura pas, vu qu’on ne se rappelle plus comment étaient placés les semis au départ). Il aurait fallu pouvoir faire tout de suite du purin d’ortie pour fortifier les plants dans 15 jours, mais voilà, y’a pas encore d’orties.

Tout ce boulot nous a demandé 2:30 à deux, soit 5 heures en tout. Sans compter le temps de travail du sol et épandage, le temps de semis, de repiquage et le temps de pose des ficelles cet après-midi (1:30 en tout) pour les palisser quand ce sera le moment.

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